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Diriger, ce n'est pas exercer le pouvoir. C'est différent.A l'exception de la Chine, notamment sous Mao, le Net est le seul lieu au monde où multiplier les fautes de direction est un moyen sûr pour reconcentrer tous les pouvoirs quand une faible partie d'entre eux pourrait vous échapper.
Mao avait bien utilisé cette astuce avec la Campagne des Cent Fleurs : "
Que cent fleurs s'épanouissent ! Critiquez librement ce qui ne va pas !"...
"
Bon, maintenant qu'on sait les identités de tous ceux qui ont assez de courage pour critiquer, au gnouf puis déportés en camps de travaux forcés, tous ceux-là !". Et voilà : le
Führerprinzip est rétabli !
Les forums québécois à prétentions politiques en sont des exemples permanents : les québécois n'ont pas une longue expérience de la démocratie, et aucune de la république. La reine d'Angleterre est toujours leur chef d'état nominal. Leur héritage traditionnel consiste à avoir résisté à la violence institutionnelle et à l'hypocrisie des anglos, puis à se débarrasser de l'hégémonie de l'église catholique ; et c'est tout.
Voici un exemple de "loi" :
Les propriétaires de Quebec-politique se réserve le droit de supprimer, modifier ou fermer tout sujet pour n'importe quelle raison.
J'ai respecté leur faute de grammaire.
Une autre loi qui n'est pourtant pas écrite, est qu'on ne peut protester publiquement contre aucune décision de la dite direction.
D'où l'astuce : faire ouvertement de grosses fautes et de grosses injustices, alors on accule le futur condamné à réagir, et on peut alors le vaporiser comme contrevenant à la règle "
On ne critique l'arbitraire de la direction qu'en s'adressant en privé à celle-ci, et à condition que la dite direction se laisse adresser un message".
Voilà comment le despotisme se maintient. De là à ce que ça devienne une école de démocratie, le Yellowstone aura pété de nouveau...