Nous avons référencé l'ACALPA en lien : Association contre l'aliénation parentale :
http://www.acalpa.org/On y trouve de bonnes analyses, des témoignages, et une lettre ouverte, due au psychiatre Stanislas Kiss :
LETTRE OUVERTE AU LEGISLATEUR ET AUX MAGISTRATS
PROPOSITIONS DE REFORMES SUSCEPTIBLES DE FAIRE BARRAGE
AU RISQUE DU SYNDROME DALIÉNATION PARENTALE,
Beaucoup de très bonnes idées, à discuter.
Moins bien : l'habitude de l'exercice solitaire de l'écriture, produit des faiblesses de style et d'argumentation, qui sont autant de gênes à une ample adhésion populaire.
Ce que je discute notamment : une maille d'analyse quelque peu dogmatique, idéologique. En effet, il postule que la seule unité psychotique est le couple en crise, et symétrisé. Or pas de chance, nous réunissons ici et là plusieurs expériences divergentes d'avec cette idée toute faite.
Par exemple Riton, qui ne se manifeste hélas plus sur p-a-p-a.org, a mis en évidence qu'un des éléments pervers et partiellement psychotiques dans son couple (ou tentative de couple), est son propre père. Dans ma famille d'origine, j'ai constaté l'effet délétère d'un couple mère-fille indissoluble, et acharné à détruire un couple conjugal. C'est un des cas les plus fréquents, probablement majoritaire. Nous avons vu aussi le cas d'une mère qui fait alliance avec son gendre pour détruire sa fille (rappelez-vous "Que faire" sur SOS papa), ou qui fait alliance avec sa bru pour vaincre et ruiner son fils. Dans tous ces cas, la rupture finale du couple doit s'analyser moins comme
l'échec du couple, que la victoire de la perversité organisée. La première analyse aboutit souvent à un harcèlement du conjoint non psychotique, dans le but de lui faire avouer qu'il est le responsable de tout ce qui ne va pas. Le harceler pour le culpabiliser, tout en jouissant secrètement :
Chouette ! Lui/elle aussi a des ennuis conjugaux ! Faut en profiter pour l'enfoncer sous terre !Or la perversité organisée n'entre pas bien dans les concepts de Kiss. A preuve ce passage :
La psychologie sait très bien que certaines personnes sont capables de maintenir à leur corps défendant des liens fonctionnels ou matériels au caractère manifestement morbide plutôt que de faire le deuil dune relation, dun statut ou dune fonction. En cela la justice doit autoritairement intervenir afin de ne pas mêler des enfants à ces situations de revendications interminables qui ne sont en réalité que les stigmates dun deuil difficile ou impossible à faire.
Ah ce mythe du deuil d'une relation ! Bon sang, ils n'ont donc jamais eu affaire à un conjoint paranoïaque en chair et en os, ceux qui tiennent à ce mythe ?
Remarquez, le DSM non plus, ni l'immense majorité des traités de psychiatrie ni de psychopathologie, n'ouvrent les yeux sur les perversités narcissiques, a fortiori sur leur organisation dans la société. Là, la sagesse populaire est nettement plus avancée - ou moins retardée - que la sagesse savante, elle n'hésite pas à qualifier tel pervers de malade.
Pour en revenir au site de l'ACALPA, ce qui est moins bien, c'est qu'aucun moyen de débat direct n'est encore prévu : tout passe par le ouebmestre.
Rome ne s'est pas construite en un jour, nous rappelait la méthode Assimil...
Message édité par: admin, à: 2006/02/16 00:03