Opinion : Lorsque le harcèlement moral dun individu illustre le totalitarisme dun État...
Le harcèlement moral orchestré par des pervers narcissiques est un phénomène inouï certes, mais abondamment démontré. Je vous propose ici le témoignage dune cible qui raconte sa propre expérience de harcèlement pervers au Québec.
Jai le souvenir vif dévènements qui se sont produits les jours qui ont précédé ma séquestration, la première fois quon a tenté de mannihiler. Maints faits récurrents sétaient amoncelés, les uns à la suite des autres, perpétuement, dans ma vie, mais cest le onze septembre deux mille trois que la haine sest franchement exprimée contre moi. Ce fut les derniers instants où jai pratiqué ma profession, les derniers moments de ma vie passée. Le réel combat contre les auteurs des interventions qui mont été infligés, explicitement, venait de prendre naissance. Jétais loin de me douter alors que le but de cette intercession visait non seulement mes intérêts, mais mon anéantissement total, et ce, avec lappui dune coalition dont je naurais pu imaginer ni lexistence, ni la puissance.
Vétérinaire, non conformiste, à mon propre compte depuis lété quatre-vingt-huit, je venais de métablir dans mon nouvel hôpital sur la Rive-Sud de Montréal au Québec. Jétais déménagé parce quon mavait incongrûment expulsé de lendroit où jexerçais ma profession depuis plus de douze années. Ils ont réalisé cette action impétueuse éhontément en se procurant une ordonnance dexpulsion hautement attentatoire à mes droits, une aberration à lire dans les annales judiciaires du Québec. Jétais là parce quon mavait évincé de mon propre patrimoine familial où je pratiquais avec brio et grand succès en bon père de famille avec mes trois jeunes enfants, plutôt que de me soutenir dans cette tâche complexe que représente la pratique de la médecine vétérinaire.
Jadorais ma profession, je générais des revenus qui dépassaient largement mes besoins. Je pratiquais humblement, mamusant lors de mes activités avec les animaux et leurs usufruitiers, particulièrement représentées par des femmes. Être vétérinaire était le rêve de ma vie et les gens voyaient que jétais heureux et comblé par cette image de réussite que je jouissais de déployer. Javais mes méthodes, mes crédos, et rien au monde, selon moi, ne pouvait venir minterrompre dans la conduite de ma vie professionnelle et personnelle. Ma croissance au sein de la société était apparemment assurée. Tout ce qui sest soulevé contre moi pour me porter préjudice fait suite à une affection qui métait en tous points inconnue, une dysfonction comportementale humaine, naturelle : la perversion narcissique menant au harcèlement moral.
À cette époque, je navais jamais entendu parler de la doctrine du harcèlement moral. Je voyais bien que jétais harcelé, mais je ne pouvais mimaginer lampleur de lattentat qui était concocté contre moi. Je ne pouvais connaître la pathologie qui sous-tend ces agressions secrètes, encore moins les pulsions qui les motivent. Je me demande à loccasion ce que jaurais pu faire si javais été averti des facteurs de contingence qui, avant de tout perdre ce que javais si durement construit, sétaient malignement implantés dans ma vie. Aurais-je vraiment pu changer quelque chose aux péripéties qui ont donné mobile au schibboleth préparé pour méliminer de la course ?
Lorsquon sintéresse aux motifs qui poussent les hommes de mon âge au suicide, il est toujours question de perte demploi, daccusation criminelle, de divorce ou séparation, de perte des biens, datteinte grave à la réputation, dinternement en psychiatrie ou demprisonnement. Dans ma vie, étrangement, on a suscité lentièreté de ces conditions. Pire ! Jatteste quon mait poussé directement au suicide
En dépit du fait que dans la totalité des auto éliminations lun des facteurs mentionnés est présent, on ma dune part tout volé ou extorqué tout ce que javais sauf, drôlement, une bouteille de penthiobarbital, un produit pour tuer les grands animaux, avec des cathéters pour le faire sépancher...
Un peu avant le 11 septembre 2003, je me souviendrai toujours de ces derniers jours [
], on avait « libéré » un de mes patients sur la chaussée, devant mon hôpital, afin de provoquer un avatar et quil se fasse heurter. Une belle fumisterie qui aurait été récupérée sur le champ par la médiasphère, pour menliser ostensiblement dans ce guêpier élaboré par mes agresseurs, si le chien navait pas traversé les cinq voies sain et sauf. Ce complot apodictique annonçait la dépravation des mesures déployées dans cette affaire. Il nen demeure pas moins que si mon patient avait été percuté par un des cinquante mille citoyens qui circulaient là journellement, ou quun véhicule ait bifurqué pour lesquiver en se précipitant vers les camions lourds et les autobus décoliers ! Il est clair que cette initiative aurait pu se terminer en drame colossal. Leur irresponsabilité, leur amoralité métaient flagrantes. Cest à ce moment que jai tenté de discontinuer cette fomentation, mais cétait peine perdue. Même le commissaire à la déontologie policière à Québec na rien voulu saisir des preuves que je lui ai dûment transmises dans lannée.
Bref, jai été interné en psychiatrie pendant que les comptes bancaires de mon incorporation ont été fermés. Mon dossier représentait une lutte à finir ; une « page » à effacer. À linstar de David contre Goliath je me trouvais seul, sans aucun appui extérieur, à affronter le maquignonnage du pouvoir corrompu qui subjuguait alors mon Pays. On ma même fait emprisonner prétendant que javais menacé de tuer un membre de ma propre famille. Tous mes liens, confrères et amis, mont été dérobés. Leur bravade était si impétueuse que nul nosait réprouver leur conduite. Il ne me restait quune seule issue pour men sortir et cétait de restaurer ma confiance en moi, et surtout dapprendre à écrire.
Le onze septembre deux mille trois, javais compris le complot quon avait dessiné et je possédais des preuves nombreuses et solides contre les auteurs des inimitiés de mon agresseur. Minfiltrant de toutes les manières, il savait que javais tout compris ! Lune des preuves que jétais enregistré dans mon hôpital est quen moins de 24 heures après que jaie déclaré à ma conjointe ce que javais compris
on ma fait enfermé en utilisant des mesures durgence, tandis que la veille je réalisais des chirurgies des plus complexes chez des patients. Je venais de reprendre le contrôle de mon entreprise et virer tout mon personnel on ne peut plus prêt à le reconstituer. Javais rénové certains locaux pour reprendre mes activités mieux que jamais auparavant. Il est fort probable que cette atteinte représente un enlèvement ordonné par un pervers narcissique, comme on le voit dans les pires cas en pays étrangers.
Je navais, par contre, alors, nulle peur deux. Je métais même imposé, ouvertement, contre un projet de prolongement de lautoroute 30 dans notre région, lors daudiences publiques en 2002 suite auxquelles jai constaté que jentravais les intérêts personnels de ce führer caché et de ses nombreux copains. Mon histoire sest subséquemment transformée en un des pires cas de harcèlement qui puisse exister en climat démocratique. Aucune charte, aucune loi ou code ne peut en fait résister, selon plusieurs, aux ambitions dun tel type de manipulateur, pervers, qui se meut en démontrant sa suprématie par le contrôle politique. On dit que ces personnes sévaluent à mesure des dérogations aux règles qui leur sont permises et qui font preuve indéniables de leur position au dessus de la loi, voire au dessus de tout. Il faut connaître le phénomène pour bien le comprendre. Je prétends que jai été victime dun crime dÉtat, pour la raison que je nai aucunement été protégé selon les directives prescrites. Jai été abandonné et même agressé, incommensurablement, par ma propre nation, via les sous-contractants en quête de postes qui ont appliqué ces mesures inadmissibles contre ma personne. Cest cette réalité, que je peux maintes fois démontrer par des faits précis, qui pourra, je lespère, inciter la mise en place dune législation préventive et efficace pour remédier à ce fléau.
En septembre 2003 lorsque jai fait le choix de me battre contre mes assaillants, jai remercié mes avocats, réclamé la prise de possession de mes dossiers, fermé mon hôpital pour un mois afin dexécuter les derniers travaux avant linspection instante, et pour la première fois de toute ma vie, je laffirme, jai eu le sentiment réel de ce quest la liberté. Je pouvais établir tous les évènements dramatiques que javais traversés sous la même intention logique et cohérente. Jamais je navais ressenti une telle conviction. Tristement, le lendemain midi, je me suis retrouvé, éberlué, violé explicitement[/color] dans mes droits, escorté de force en psychiatrie, pendant quon tripatouillait dans mes affaires privées et professionnelles, tel des mercenaires. Je navais, alors, encore rien vu de la sordidité de ladversaire avec lequel je combattais.
Jai guerroyé contre une situation qui me dépassait largement et jai réagi aux coups du mieux que jai pu, avec longanimité. Cependant, lorsque lon discerne les faits dont il est question dans ce propos, il est lugubre dadmettre que jamais je ne devais assister aux débats concernant les actes qui ont été prémédités contre moi. Cette histoire a été montée de toutes pièces avec lassurance que le principal intéressé ne sera pas là pour en prendre connaissance.
Cest bien cela qui est le plus sinistre de toute cette litispendance. Le harcèlement moral a été fait dans le but évident de ma destruction un point cest tout. Il ny a rien qui laisse croire quun jour jallais pouvoir parler des gestes commis, que jallais pouvoir, justement, lutter avec ladversité.
Empiriquement, des dizaines et des dizaines de personnes ont été envoyées pour prendre le contrôle de ma clinique vétérinaire [
] contrôler le téléphone, asservir la clientèle, gouverner ladministration, infiltrer les dossiers, régenter les amis (es), afin dexercer ad vitam aeternam une emprise sans réserve sur tous les domaines de ma vie. Et cela sest amorcé par ma vie privée. Des femmes, de belles et brillantes personnes, ont été mandatées pour vivre privément avec moi. Des gens toujours bien séants certes, mais qui ne visaient à créer de véraces liens avec moi. Des agentes de la coalition qui ont été là afin dempêcher que je mallie dun être extérieur au groupe informel. Un fait étant quaucune de ces prétendantes ne ma répondu lorsque jai appelé à laide et que jen avais indubitablement besoin, quimporte la simplicité de mes demandes.
Aussi, le plus traumatisant de ces exactions est le fait que les évènements quotidiens métaient, en tout temps, impénétrables. Afin que vous puissiez le bien visualiser, imaginez une émission de surprise sur prise, avec la différence quelle ne se termine jamais. Chaque journée amenant son lot deffarement. Tout sexécute comme dans le film : « Le show Truman ». On ne comprend pas pourquoi tout se passe ainsi et, malgré quon ne comprenne pas, on continu tout de même à jouer en dépit des répliques malsonnantes. Cest la raison pour laquelle jaffirme que lune des plus importantes sources de guérison pour une cible de harcèlement moral sobtient le jour où les évènements incompris de sa vie deviennent cohérents, explicites dans une même théorie de cause.
Au moment de mon enlèvement par le groupe informel qui sétait créé contre moi, je navais plus accès à mes résidences
ou du moins elles étaient non fonctionnelles, extorquées, elles aussi, par des complices de mon oppresseur. Je ne comprenais rien, aucun reploiement logique ne me permettait dappréhender la situation que je vivais, et cest moins de trente-six heures avant cette claustration forcée que jai, soudain, clairement compris lénigme du casse-tête démoniaque qui se dessinait en association des faits inexplicables et totalement improbables de ma vie.
Toutes ces manières de mettre mon existence sous emprise, toutes ces digressions malséantes avaient été exécutées, dans le but précis de me porter atteinte, dexhorter et compromettre les forces de lordre contre ma personne, pour réalistement méliminer. Jai compris que les aberrants dossiers dans lesquels on a tenté en vain de me faire tremper (production et trafic de stupéfiants, possession de biens litigieux et de cannabis, menace de mort, etc.) ainsi que tous les clabaudages qui samalgament à ce réquisitoire de basse cour, tout ce chapelet malicieux de méfaits qui ont été fomentés par cette hétairie locale, avaient tous les mêmes tenants et les mêmes aboutissants : atteindre ma réputation et me détruire indéniablement, irrémédiablement, sous les regards jubilatoires dun pervers subornant qui se gargarisait, auprès de sa cohue, de son pouvoir effectif sur ma vie en se servant de lexemple que jétais pour terrifier les dissidents tentés de le critiquer.
Somme toute, ces évènements mont ahuri dans les entrailles propres de la nature humaine où jai été fracturé dans mon âme par des blessures des plus affligeantes. Et cest ainsi, par le fait climatérique de lindignation, en état de choc, que le fatum a engendré ces dégâts dans ma vie intime, dommages que jai surmontés, supplantés, alors même que des violences infâmes étaient perpétrées, incessamment, contre ma personne. Mais en vérité, je sais que ces expériences mont aussi permis dédifier les ébauches incontournables dun processus initiatique essentiel, daffinement de ma résilience, dintellection de mon espèce et des désillusions qui laccompagne, pour finalement mamener à passer à une nouvelle grande étape de ma vie
plus fort quavant.
Carl Mars