Auteur Sujet: Interview d'Erin Pizzey  (Lu 4220 fois)

Jacques

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Interview d'Erin Pizzey
« le: juin 10, 2007, 02:04:55 pm »
Contre-propagande par une féministe historique, Erin Pizzey :
http://www.dadsontheair.net/shows/pizzey.htm
http://www.sossandra.org/erin-pizzey
http://www.sossandra.org/author/erin
http://www.sossandra.org/quotes/

Non, je n'ai pas traduit l'interview de Pizzey, et ne sais pas si je le ferai éventuellement, et pourtant cela rendrait grand service à nombre d'autres victimes de la même mafia, ici en France.
Pizzey éclaire avec précision le mobile du hold-up misandre victimaire : mettre la main sur un grand flux d'argent public.

Ici, j'aborde un point presque de détail :
La tromperie sur la marchandise "marxiste".

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Transcript of the interview with Erin Pizzey on 22nd May 2007. Interviewed by John Stapleton, Ian Purdie, Peter van de Voorde and Greg Andresen.
... The tragedy of it all was that that same time in ‘71, the women's movement, the feminist movement had just been imported directly from America and women across the country leapt on to the barricades, and these were largely Marxist Feminists who then said well the enemy wasn't capitalism any more, the enemy was actually men - the patriarchy.

Là, il y a tromperie sur la marchandise "marxiste". Ou alors c'est juste un mot trompe-l'oeil. Une façon de se manifester comme en rébellion confuse et en recherche d'exercice de la dictature.

Je n'ai jamais eu en mains une édition complète du Capital, mais l'édition condensée par Julien Borchardt, et j'admets les raisons éditoriales données par Borchardt (l'édition complète est un recueil de brouillons avec redites, que le PC éditait pour impressionner et esbrouffer). J'avais été très impressionné par le travail historique sur les 17e à 19e siècle de Grande Bretagne, en particulier la tragédie des enclosures - je ferais mieux de parler de criminalité aristocratique, aux dépens de la paysannerie, que de "tragédie". Quoique le Manifeste corédigé par Marx et Engels affirme une utopie comme programme, le Capital est une oeuvre scientifique authentique. Et pourtant, il a été assez facilement détourné en Bible d'une pseudo-science. Déjà par Friedrichs Engels, et surtout par Oulianov, puis tant d'autres.

Actuellement, les "études féministes" font un assez bon pendant aux "études marxistes" qui ont régné pendant longtemps, sous direction russe.
Le besoin en pseudo-sciences est un vaste sujet, un vrai sujet de cinq ou six ou sept thèses en psychologie sociale.

En tout cas, je suis sûr, sûr, sûr que ces misandres qui ont déclaré que leur ennemi c'est l'homme, n'ont rien à voir avec l'oeuvre de Karl Marx. Rien !  Le matérialisme dialectique, elles n'en ont rien à branler. Elles n'utilisent que l'essentialisme pour tout mode de pensée : Sujet + verbe d'état + attribut.
Et certain que ce sont des bourgeoises, en quête de dictature du femellariat bourgeois.

Citer
... So when I first went to the meetings of the women's liberation movement which was supposed to be a movement for women and about women, I realised it was nothing - it was just yet one of those many many fronts to raise money for, in those days, the "Marxist Feminist Communist Party". And I remember saying to them quite cynically "Hey, hang on a minute, if I have to call everybody comrade, and meet in cells, and pay you three pounds ten, you want me to join the communist party. I don't want to join the Communist Party - I want a women's movement!" So eventually I got booted out.
... in England particularly the feminist movement didn't really reach down to any part of England, it was really always a sort of very white middle-class educated university-educated type women, dissatisfied with themselves and dissatisfied with their lives.
... Many of those leaders themselves are seriously flawed people with personality disorders.



J'y reviens le lendemain dimanche 3 juin :

Prenons l'oeuvre d'un authentique penseur marxiste du 20e siècle, Antonio Gramsci et ses Lettres de prison. Gramsci reconnaîtrait-il ses petits dans ces "Marxist Feminists who then said well the enemy wasn't capitalism any more, the enemy was actually men - the patriarchy " ? Evidemment non. On ne peut dénier ni à Karl Marx ni à Friedrichs Engels ni à Antonio Gramsci une authentique analyse sociologique de leurs pays respectifs, à leurs époques respectives, si l'on a de quoi discuter leurs prospectives et leurs espérances. Alors que dès qu'on fréquente ces féministes, on constate que l'analyse sociologique est passée à la trappe, et que les femmes de l'immigration, ou des pays musulmans, sont simplement utilisées comme des masses de manoeuvre, tout comme les indigènes marocains et sénagalais des deux guerres mondiales, avec le même cynisme et la même désinvolture.

On peut relier la lecture féministe bourgeoise du "marxisme" de ces dames à l'observation d'Erin Pizzey : "it was really always a sort of very white middle-class educated university-educated type women, dissatisfied with themselves and dissatisfied with their lives.  ... Many of those leaders themselves are seriously flawed people with personality disorders."
Et de quoi étaient-elles insatisfaites ? D'être maltraitées ? Hum...
Je suis petit-fils de féministe historique, fils de misandre victimaire - mais avec femme de ménage pour travailler à sa place - , frère de matriarque absolue, et je vous épargne la suite, indicible... Ce qui m'a toujours frappé chez ces héritières du féminisme historique, c'est leur despotisme. Leur insatisfaction réelle : que leur despotisme rencontre des obstacles, des résistances... Or le despotisme et la guerre incessante sont le seul mode de relation conjugale et familiale qu'elles aient appris quand elles étaient petites.
Leur "marxisme" se limite à la promesse d'une dictature exercée par elles, sous des prétextes messianiques, la dictature du femellariat.

Une preuve de leurs réflexes despotiques ? Regardez les six courriels d'insultes et de menaces envoyés entre les 9 au 23 juillet 2006, par la compagne de plume de Martin Dufresne, Hélène Palma :
http://debats.caton-censeur.org/index.php?option=com_content&task=view&id=23&Itemid=46
Copies individuelles au format eml d'origine à
http://caton-censeur.org/resources/courtoisie_et_honnetete.eml
http://caton-censeur.org/resources/Caton_censeur_de_la_Republique_%20bonjour.eml
http://caton-censeur.org/resources/Caton_censeur_de_la_Republique_suites_et_eventuelles_poursuites.eml
http://caton-censeur.org/resources/Caton_censeur_de_la_Republique_action_judiciaire_enclenchee.eml
http://caton-censeur.org/resources/Caton_censeur_de_la_Republique_pas_le_courage_de_repondre_directement.eml
http://caton-censeur.org/resources/Caton_censeur_de_la_Republique_des_nouvelles.eml
Voir aussi, bien entendu :
Dans Broken Link :
http://www.richel.org/brokenlink/english/get_article.php3?id=3445
Copie chez les .HyènesdeGuerre :
http://archives.forum.chiennesdegarde.org/index.php?lecture=103749&indexpage=8

Message édité par: admin, à: 10-06-2007 à 23:06
Le militantisme victimaire rend-il davantage fou, qu'il n'attire les déséquilibrés ? Ceux qui veulent devenir bourreaux ou bourrelles à leur tour ?
Je m'inquiète des antidotes...