Auteur Sujet: Segolène : le mot de trop  (Lu 9678 fois)

herman

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Segolène : le mot de trop
« le: mai 01, 2007, 09:22:53 am »
Beaucoup de monde et d'ambiance à Charléty. Le discours de Ségolène Royal : rien à dire, démago classique et beaucoup d'effets lyriques sur la France de la liberté, de l'égalité et de la fraternité... Des frou-frou pour faire grandiose...

Jusqu'à cette phrase : " ces millions de femmes abandonnées par leurs maris..." la phrase assassine, la phrase de trop...

Sur ce forum, nous savons bien que ces femmes n'existent pas, en tout cas pas dans de telles proportions. Que ce tableau larmoyant est issu d'une autre époque, d'un autre siècle, qu'en réalité, la toute-puissance des mères monopolisatrices est majeure dans les tribunaux, dans la vie sociale, qu'elles bénéficient du concours de l'état - loin d'être impartial - qu'elles encaissent les dividendes de notre spoliation (api et aides diverses), qu'elles bénéficient aussi de l'aide des grands-parents maternels qui est aussi un soutien économique, que nous autres pères sommes non seulement privés de nos enfants, mais qu'en plus nous subissons une injustice fiscale.... Alors, non, résolument non chère madame, vous n'aurez pas les voix des "maris qui abandonnent leurs femmes..."

Sous la pression de mon entourage, j'étais prêt à voter pour elle : je m'abstiendrai.

Contribution le : 01/05 20:44:28

Jacques

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Re:Segolène : le mot de trop
« Réponse #1 le: mai 05, 2007, 09:45:27 am »
Ces deux avocats ont des biographies étonnamment parallèles.
Tous deux sont enfants de militaires. Tous deux ont vu partir le père, abandonneur. Tous deux ont fait un procès à leur père parce qu'il ne payait pas la pension.
Aucun des deux n'a encore jamais pris de recul envers cette histoire familiale personnelle. Tous deux persistent à ne se comprendre que comme justiciers, simultanément juges et parties.
Aucun des deux ne sera jamais lucide sur l'injustice aux affaires matriarcales telle qu'elle se pratique présentement.
Aucun des deux n'ouvrira jamais les yeux sur la corruption blanche au pouvoir dans cette administration et surtout ses auxiliaires d'injustice.

Il faut se décider pour d'autres raisons.
Le comte Nagy-Bosca y Sarkozy est beaucoup plus menteur. De très loin.
Le militantisme victimaire rend-il davantage fou, qu'il n'attire les déséquilibrés ? Ceux qui veulent devenir bourreaux ou bourrelles à leur tour ?
Je m'inquiète des antidotes...

herman

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Re:Segolène : le mot de trop
« Réponse #2 le: mai 07, 2007, 10:00:40 am »
Hitler, Le Pen et Sarkosy ont en commun de n'avoir pas connu leur père. Pas de père, pas de cadre, pas de formation au monde qui soit canalisée, ordonnée par le jugement du père. Sans père, tout devient alors possible pour une soumission, pour un autre respect, pour une autre reconnaissance que celle du père absent. Commencent alors les idéologies de substitution qui vont remplacer le père manquant, honni, mort. Cela s'appelle La Grande Allemagne vue comme "une race supérieure" ou bien encore La Grande France, celle du terroir, la seule qui vaille de Jeanne d'Arc à Pétain...


Quelle sera le grand fantasme de puissance, de domination de Sarkosy. Dans cette famille, il y a beauoup de reniements : d'abord, celui du père, Nicolas le déteste paraît-il. Il adore sa mère, elle-même issue d'une famille convertie au catholicisme : un autre reniement, celui de ses origines juives...

Nous qui affirmons sans cesse la nécessité de nous battre pour la mémoire et les origines de nos enfants, la transmission de nos valeurs : voici que nous avons en face de nous l'exact contraire de ce à quoi nous croyons.

Jacques

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Re:Segolène : le mot de trop
« Réponse #3 le: mai 08, 2007, 09:20:53 pm »
benjamin écrit:
Citer
Hitler, ... ont en commun de n'avoir pas connu leur père. Pas de père, pas de cadre, pas de formation au monde qui soit canalisée, ordonnée par le jugement du père. Sans père, tout devient alors possible pour une soumission, pour un autre respect, pour une autre reconnaissance que celle du père absent. Commencent alors les idéologies de substitution qui vont remplacer le père manquant, honni, mort. Cela s'appelle La Grande Allemagne vue comme "une race supérieure" ou bien encore La Grande France, celle du terroir, la seule qui vaille de Jeanne d'Arc à Pétain...
...

Houla ! Quelques libertés prises avec la réalité biographique.
Si, Adolf avait un père, fort tyrannique et violent. Adolf trompait la douleur en comptant les coup de ceinture à haute voix, et il continué adulte à cauchemarder en comptant à haute voix.
Il avait aussi une tante à la maison, schizophrène, d'où sa rage d'exterminer ensuite les malades mentaux.
Il avait une mère, incapable de résister au père et de le défendre.
C'est elle que Adolf ensuite a subjugué, sous la forme de la foule allemande.
Adolf Hitler a connu son père, mais ne l'a jamais reconnu. Père décédé, il a erré sans but et sans projet, à Wien d'abord, puis à München. Seule la guerre lui a fourni un projet, externe ; devenu "estafette", il a été chargé en réalité d'espionner le moral des troupes, avec l'avantage inestimable de coucher à la caserne, dans un lit, et non dans les tranchées. Puis lors de la révolution spartakiste, il a été chargé d'espionner ses camarades de caserne, puis d'infiltrer un groupe extrémiste, dont il est devenu le chef...
Il ne savait pas travailler, il ne savait aucun métier, et il ne voulait surtout pas travailler. Ses chefs glauques, extrémistes antisémites lui ont fourni l'occasion de vivre de la politique, de haine.
Le militantisme victimaire rend-il davantage fou, qu'il n'attire les déséquilibrés ? Ceux qui veulent devenir bourreaux ou bourrelles à leur tour ?
Je m'inquiète des antidotes...