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Règles de santé mentale famille / Santé mentale familiale ? Décrivez.
« Dernier message par Jacques le mars 17, 2006, 03:38:29 am »
Santé mentale familiale ? Décrivez.


Avant de définir efficacement ce qu'est une pathologie familiale, telle que le Syndrome d'aliénation parentale à la Gardner, il faut se donner la peine de décrire ce qu'est à vos yeux la santé mentale en famille. Tout travail est fragile si les concepts ne sont pas définis, si leurs antonymes ne sont pas non plus délimités, et référencés dans du concret.

On peut avoir peur de voir une association, ou quelque autre consensus fragile et factice, voler en éclats, si vous vous donnez la peine de poser à quoi ressemble un couple en bonne santé mentale, dans une relation saine. Et du coup en quoi votre couple précédent était pathologique.

Il faut poser à quoi ressemblent des relations parents-enfants saines. A quoi ressemble un développement normal.

Jamais, au grand jamais, vous ne trouverez cela dans le monde juridique, qui est au contraire un repaire d'une pathologie marquée : "Pile je gagne, face tu perds !". Ses traditions d'hypocrisie le disqualifient gravement pour toute définition de santé mentale en famille.

Vous ne pouvez pas faire l'économie d'aller voir du côté des réparateurs de familles, les psychothérapeutes familiaux, ni d'aller voir du côté de la pédiatrie, et de la psychologie développementale.

Une famille a un projet développemental, pour le couple, pour les enfants, pour les petits-enfants, et même pour les ascendants, ou alors elle n'est pas une famille mais un vague conglomérat plus ou moins lié-disloqué par des hasards de sexualité, de reproduction par erreur, et de dépendance.

Un autoursier, parlant d'oiseaux de proie, avait donné une définition modeste, mais très judicieuse : "Vous devrez apprendre auprès d'un maître en autourserie. Un maître, c'est quelqu'un qui pense ne savoir que peu de son art, mais dont les oiseaux vivent vieux, ont l'air en bonne santé, et rapportent des proies". Transposez, et vous avez l'essentiel.

Une famille, ce sont des couples qui vivent vieux et continuent de se développer vieux, dont les enfants vivent vieux, qui maintiennent des relations chaleureuses et constructives, une entraide efficace dans les petites épreuves comme dans les grandes, qui apportent plein de choses autour d'eux, dans la société qui les entoure, qui construisent, bâtissent, plantent, explorent...

Une perspective développementale ? Je l'emprunte à Jay Haley, dans le livre qu'il consacre à Milton Erickson (Un thérapeute hors du commun), chapitre 1, titre : La thérapie stratégique.
...
Le cycle de la vie familiale
La stratégie mise au point par Erickson pour remédier aux problèmes des gens est incomplète si l'on ne réfléchit pas aux objectifs de sa thérapie. Plus que d'autres thérapeutes, il garde présent à l'esprit les processus "normaux" ou ordinaires de la vie humaine. Il ne traite pas des jeunes mariés comme un couple qui a vingt ans de mariage derrière soi, et son approche pour une famille où il y a de jeunes enfants n'est pas la même que pour une famille où les enfants sont en âge de quitter le foyer. Souvent, la façon dont se terminent ses histoires de cas semble évidente parce que ses objectifs sont généralement très simples. Ainsi le mariage est l'aboutissement des fiançailles, et la réussite des premières années de mariage est concrétisée par la naissance des enfants. Quel que soit le stade de la vie familiale, le passage à l'étape suivante est un passage crucial dans l'évolution d'une personne et de sa famille. Les grands traits de ce travail sont déterminés en fonction du cycle de la vie familiale, depuis l'époque des fiançailles, jusqu'à celle de la vieillesse et de la mort.
...
Sa thérapie tient compte des processus évolutifs de la famille et des moments de crise que l'on observe lorsque les gens passent d'une étape à l'autre au cours du cycle de la vie familiale.
De la page 49 à la page 76, Haley décrit dans le chapitre 2, Le cycle de la vie familiale :
L'époque des rituels de sélection et de séduction,
Le mariage et ses conséquences,
La naissance des enfants et l'art de les élever,
Les difficultés conjugales de l'époque de la maturité,
Comment sevrer les parents de leurs enfants,
La retraite et la vieillesse.


Si vous vous maintenez dans l'incapacité de dire quoi est un développement normal, alors vous resterez aussi dans l'incapacité de décrire en quoi les maladies du divorce sont des maladies.
Vous laissez alors l'initiative à l'assaillant(e), qui déclenche les hostilités à son moment et à sa manière, qui organise les campagnes de calomnies à sa guise, qui vous accule dans des positions défensives atroces.
Vous vous privez de pouvoir préciser en quoi l'assaillant(e) est un(e) malade mental(e), du simple fait qu'il est assaillant, en matière familiale.

Message édité par: Admin, à: 2006/03/19 21:35
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Incapables de coopérer / Autour de la critique anarchiste : sélection
« Dernier message par Jacques le février 26, 2006, 10:37:40 am »
Citer
Citation:
«Être gouverné, c'est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n'ont ni titre, ni la science, ni la vertu»
On peut lire dans Idée générale de la révolution au XIXe siècle (1848), un ouvrage du théoricien socialiste et révolutionnaire Pierre Joseph Proudhon :

«Être gouverné, c'est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n'ont ni titre, ni la science, ni la vertu... Être gouverné, c'est être à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé. C'est sous prétexte d'utilité publique et au nom de l'intérêt général être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé ; puis, à la moindre réclamation, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré. Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale !»

Après l'avènement de la IIe République française en février 1848, la Proudhon est élu député. Mais la rue se soulève en juin contre le gouvernement et celui-ci riposte avec brutalité. A la tribune de l'Assemblée, Proudhon prend la défense des révoltés, ce qui lui vaut un blâme.

L'analyse anarchiste n'est jamais inintéressante. Elle est souvent sympathique, mais hélas elle n'est jamais suffisante.
Et ici le texte de Proudhon n'a guère de couleur socialiste, en tout cas rien du socialisme après le passage sur Terre de Karl Marx et de Friedrichs Engels. On catalogue usuellement Proudhon comme socialiste utopique.

Je n'ai jamais vu fonctionner une anarchie dans un orchestre, ni dans la conduite d'un navire.
Avoir su dans sa vie fonctionner parfois en joyeuse anarchie efficace, c'est toujours un souvenir inoubliable, mais cela ne se produit que rarement. Comme les grandes amours sont rares, et pour la même raison : l'engagement affectif personnel requis, n'est pas toujours possible, ni n'est souvent adapté aux malades ou aux pervers à qui on a un peu trop souvent affaire. Il est indispensable à ces leaders pluriels d'avoir pu établir entre eux des relations de confiance, sécurisante pour chacun.

L'analyse anarchiste n'intègre qu'un seul point de vue : celui des exploités. Je suis redevable à Michel Cornaton, notre professeur de psychosociale de DEUG, de nous avoir choisi de fécondes études de cas en TD. Je devrais pouvoir numériser et réexploiter en groupe de formation ce cas "Jacques", jeune chef d'atelier, de sensibilité visiblement de gauche, mais tellement proche de ses hommes qu'il se retrouve prisonnier des abus d'un d'entre eux, et incapable d'exercer l'autorité indispensable à son poste.

J'ai déjà conté (en format pdf sur mon site perso) le drame de Jean H. directeur d'usine mal parachuté sur une situation minée, qui n'a jamais été capable de licencier la secrétaire Nadia, devenue chèfe de la coalition des oppositionnels pour miner son autorité.

Le dépassement dialectique ? Je ne vais pas en faire le tour à moi seul, ni en seul bref article.

Un fil conducteur ? Par exemple ce journaliste, Nicholas Montsarrat, engagé volontaire dans la Royal Navy durant la seconde guerre mondiale, qui a écrit deux livres autobiographiques sur ce métier d'officier de marine, en guerre, puis cet inoubliable roman "La mer cruelle". Dans deux de ses livres, il consigne la même observation : la Navy vous forme constamment, au point qu'à chaque promotion, vous avez juste le sentiment de passer à la page suivante d'un livre que vous commenciez à bien connaître. La Navy sait former ses officiers tout en les utilisant à l'extrême limite de leurs forces. On l'a bien vu par exemple dans la poursuite du Scharnhorst jusqu'à la victoire dans la nuit Arctique.

Tandis que sous la fin de l'Ancien Régime, il suffisait d'acheter une compagnie, pour se retrouver capitaine, sans nécessairement avoir appris l'art du commandement ni la tactique.

Depuis l'avènement du Web, c'est pis encore : tu achètes un site, et tu te retrouves ouebmestre, dictateur à ta guise, sans jamais avoir rien appris de l'art de diriger, ni rien de l'institution dont tu te retrouves seul maître, libre, esclave de tes démons personnels, voire de tes bouffées délirantes. Sélection zéro, mais cela se retrouve dans un taux de mortalité énorme.

La critique anarchiste est intéressante, puisqu'elle met l'accent sur les vices du commandement, sur les carences de la sélection et de la formation des dirigeants.

Mais la sélection et la formation des dirigeants et animateurs reste indispensable, incontournable. C'est même une question de respect minimal envers les administrés, et envers tous les enfants, voire tous les incapables dont il faut prendre soin. Rien n'est un pire mépris social que de faire consul son cheval. On en voit le résultat, par exemple, à l'adresse http://www.p-a-p-a.org/html/modules/newbb/viewtopic.php?post_id=281&topic_id=56#forumpost281

Voilà un exemple sanglant des résultats de ce qu'il ne faut pas faire.
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Règles de santé mentale famille / Discuter le Code de déontologie familiale
« Dernier message par Jacques le février 20, 2006, 02:18:53 pm »
Nous avons mis en article ce projet de Code de déontologie familiale.
Les seuls commentaires sous l'article, sont trop limités pour faire une discussion féconde, ne serait-ce que parce que techniquement, personne ne peut corriger ses propres commentaires : le module AkoComment ne nous le permet pas.
Alors qu'ici, chacun peut revoir et corriger ses propres interventions jusqu'à ce que cela lui convienne.
A vous la parole.
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Etat des coopérations avec d'autres institutions / ACALPA
« Dernier message par Jacques le février 15, 2006, 03:58:39 pm »
Nous avons référencé l'ACALPA en lien : Association contre l'aliénation parentale : http://www.acalpa.org/

On y trouve de bonnes analyses, des témoignages, et une lettre ouverte, due au psychiatre Stanislas Kiss :
LETTRE OUVERTE AU LEGISLATEUR ET AUX MAGISTRATS

PROPOSITIONS DE REFORMES SUSCEPTIBLES DE FAIRE BARRAGE
AU RISQUE DU SYNDROME D’ALIÉNATION PARENTALE,

Beaucoup de très bonnes idées, à discuter.
Moins bien : l'habitude de l'exercice solitaire de l'écriture, produit des faiblesses de style et d'argumentation, qui sont autant de gênes à une ample adhésion populaire.

Ce que je discute notamment : une maille d'analyse quelque peu dogmatique, idéologique. En effet, il postule que la seule unité psychotique est le couple en crise, et symétrisé. Or pas de chance, nous réunissons ici et là plusieurs expériences divergentes d'avec cette idée toute faite.

Par exemple Riton, qui ne se manifeste hélas plus sur p-a-p-a.org, a mis en évidence qu'un des éléments pervers et partiellement psychotiques dans son couple (ou tentative de couple), est son propre père. Dans ma famille d'origine, j'ai constaté l'effet délétère d'un couple mère-fille indissoluble, et acharné à détruire un couple conjugal. C'est un des cas les plus fréquents, probablement majoritaire. Nous avons vu aussi le cas d'une mère qui fait alliance avec son gendre pour détruire sa fille (rappelez-vous "Que faire" sur SOS papa), ou qui fait alliance avec sa bru pour vaincre et ruiner son fils. Dans tous ces cas, la rupture finale du couple doit s'analyser moins comme l'échec du couple, que la victoire de la perversité organisée. La première analyse aboutit souvent à un harcèlement du conjoint non psychotique, dans le but de lui faire avouer qu'il est le responsable de tout ce qui ne va pas. Le harceler pour le culpabiliser, tout en jouissant secrètement : Chouette ! Lui/elle aussi a des ennuis conjugaux ! Faut en profiter pour l'enfoncer sous terre !

Or la perversité organisée n'entre pas bien dans les concepts de Kiss. A preuve ce passage :
Citer
La psychologie sait très bien que certaines personnes sont capables de maintenir à leur corps défendant des liens fonctionnels ou matériels au caractère manifestement morbide plutôt que de faire le deuil d’une relation, d’un statut ou d’une fonction. En cela la justice doit autoritairement intervenir afin de ne pas mêler des enfants à ces situations de revendications interminables qui ne sont en réalité que les stigmates d’un deuil difficile ou impossible à faire.

Ah ce mythe du deuil d'une relation ! Bon sang, ils n'ont donc jamais eu affaire à un conjoint paranoïaque en chair et en os, ceux qui tiennent à ce mythe ?

Remarquez, le DSM non plus, ni l'immense majorité des traités de psychiatrie ni de psychopathologie, n'ouvrent les yeux sur les perversités narcissiques, a fortiori sur leur organisation dans la société. Là, la sagesse populaire est nettement plus avancée - ou moins retardée - que la sagesse savante, elle n'hésite pas à qualifier tel pervers de malade.

Pour en revenir au site de l'ACALPA, ce qui est moins bien, c'est qu'aucun moyen de débat direct n'est encore prévu : tout passe par le ouebmestre.

Rome ne s'est pas construite en un jour, nous rappelait la méthode Assimil...

Message édité par: admin, à: 2006/02/16 00:03
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Vos contre-projets / Humanité, honnêteté, humilité
« Dernier message par herman le janvier 24, 2006, 10:45:11 am »
Telle devrait être la devise d'une justice "juste", libre et équitable pour tous quels que soient son appartenance sociale, son sexe ou ses origines.

Aujourd'hui, la justice est sur la sellette. Beaucoup d'associations, beaucoup de citoyens expriment, d'une manière encore trop souterraine, leur mécontentement, leur indignation. Que répond cette justice lorsqu'elle est prise en flagrant délit d'injustice : nous ne sommes que des hommes, après tout, nous, les juges et notre intime conviction !

Voilà bien une argutie de taille q’une telle affirmation et un un point qui devrait redoubler notre indignation ! Ces messieurs-dames, lorsqu'ils sont acculés, font mine de perdre de leur morgue. Rien n'est plus hypocrite et rien n'est plus faux. Car, cette mascarade de justice, comment apparaît-elle devant le peuple quand elle prétend oeuvrer à sa mission ?

Elle monte sur des estrades pour dominer les citoyens, pare ses représentants de costumes de théâtre pour impressionner, tance, ordonne, accable les plus démunis, épargnant les plus puissants, ceux qui ont le pouvoir et l'argent... C'est de l'Ancien Régime qu'elle tire ses dispositions à juger en toute injustice.

Où sont les hommes qu'ils prétendent être, ces juges, ces procureurs qui agissent comme s'ils étaient de droit divin.

Il faut désacraliser la justice, déjà dans la manière qu’elle a de se représenter, il faut la replacer au milieu des citoyens et non au-dessus d'eux, supprimer ce décorum grotesque qui ne vaut pas légitimité.

La vraie légitimité est celle de l'équité, de la justice qui peut se corriger et non être irrévocable, de la justice démocratique donc collégiale en bannissant l’exercice du droit par un seul juge au pouvoir discrétionnaire.

Au-delà des compétences bien nécessaires, il nous faut, d’abord, une vraie justice humaine, honnête et humble, trois qualités qui font cruellement défaut aujourd'hui.

Une justice qui ne soit plus l'expression de la volonté manipulatrice des clans et des lobbys, voire de l'irresponsabilité narcissique d'individus auxquels trop de pouvoir aura été accordé.
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Le contrôle qualité, c'est pour nous aussi ! / Rendre les critiques opérationnelles
« Dernier message par Jacques le décembre 22, 2005, 10:23:57 pm »
laetitia.monard écrit:
Citer
Car, pour l'instant il s'agit de votre projet (normal : vous êtes tout de même le maître des lieux...)

Je suis le fondateur, car il fallait bien un type assez aventureux et technique pour le faire. Je n'ai pas vocation à la dictature, ni aux abus. Je suis là pour organiser une lutte contre des abus, car aucun de nous n'y arrivera seul et isolé.

Citer
ma réponse précédente est claire : j'y participe si j'arrive à le "lire".
Laetitia

Il n'est pas interdit d'opérationaliser une problématique ou une critique. Pour rendre une critique lisible et utilisable à son destinataire, il y a plusieurs moyens. Un des plus simples est de lui donner un exemple de ce qu'on aurait voulu à la place. Donnez un exemple de ce que vous considérez comme "lisible" par vous.

Message édité par: admin, à: 2005/12/23 06:25
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Epreuves et conflits / Loyautés en famille, déloyautés, fourberies
« Dernier message par Jacques le décembre 22, 2005, 10:09:57 pm »
Loyautés en famille, déloyautés, fourberies et perversions

Où que je le mette, cet aparté avant rédaction de la vraie note de lecture, va faire désordre.

Il s'agit du livre sur la thérapie contextuelle, mise au point par Ivan Boszormenyi-Nagy, un des deux les plus théoriciens parmi les pionniers fondateurs de la thérapie familiale, livre écrit par Pierre Michard.

Depuis trois semaines que le lis, je suis pris dans un Mælstrøm de sentiments et de souvenirs revenant en flux continu. Innombrables semblent les faits, les lectures et les apprentissages qui méritent d'être revus, relus à la lumière des concepts de loyauté créés par Boszormenyi-Nagy. Par exemple, de nombreux cas décrits par Milton Erickson méritent d'être ainsi relus.

Il faut donc maintenant démêler tous les biais d'autothéorie au service de sa légende biographique personnelle, et tous les biais d'adressages qui nous affectent, tous ceux impliqués dans cette chaîne de transmission : moi-même, l'auteur de ce livre Pierre Michard, Ivan Boszormenyi-Nagy lui-même et ses assistants.

Je n'avais pas encore été frappé de plein fouet par l'évidence de la déloyauté et de la fourberie de ma famille d'origine, ni par l'impunité pénale garantie à l'auteure du plus délirant des faux témoignages. Je n'avais pas encore mis en ligne la version papier de mes Mémoires, ni été re-confronté à ma motivation à l'éthique et la discipline scientifique. Dans pratiquement tous mes écrits, le sentiment directeur est bien fondé sur cette question de la loyauté et de la déloyauté. Exemple parmi des dizaines, le titre de l'article : « Vecteurs ? » 151 ans de déloyaux services. En autonome ou en réponse aux problèmes posés sur les forum paternet et SOS papa, je traite constamment de loyauté envers nos clients de connaissances, nos lecteurs ou nos élèves, loyauté dans la famille, loyauté dans le ménage. Pas de variations, c'est très répétitif.
Un biais biographique est monumental ici même, chez moi : pourquoi ce Mælstrøm de sentiments et de souvenirs ne me survient-il qu'à cette lecture-là, et non pas quatre ans et demi plus tôt, à la lecture d'un recueil dirigé par Framo et Boszormenyi-Nagy ? Donc mon esprit à l'époque n'était pas encore prêt ? Ou l'auteur Michard est-il incomparablement plus concerné par cette question que ne l'étaient Framo et Boszormenyi-Nagy à l'époque de ce recueil, antérieur de quatre ans (1969) à la publication de « Invisible loyalties » ? Sans doute aussi.
Par exemple ce bref article Certaines familles ont pour but d'avarier et de rendre infirmes tout ou partie de leurs membres, le plus souvent les enfants, date d'avril 2005, et prouve que ma préparation à lire ces thèmes avait grandement avancé.

De par les problèmes de sa biographe personnelle, personne ne choisit sa profession et son déroulement par l'effet du hasard ; le besoin de réparer quelque chose dans les bêtises de ses ascendants y joue un rôle majeur. Ainsi Sigmund Freud a visiblement drainé une clientèle attirée par son postulat de « Tout est d'origine sexuelle », hérité des problèmes de sa propre famille. Boszormenyi-Nagy et Michard ont visiblement orienté leurs clientèles, donc leurs biais d'adressages, vers des clients situés du côté de la loyauté, blessés dans leurs loyautés filiales ou fraternelles. Ce qui fait que l'antithèse dialectique est peu présente dans leurs publications : la déloyauté comme mode de vie appris et transmis. Je ne vis pas dans le même environnement : on ne choisit pas sa famille d'origine, ni les établissements où l'on est affecté par le ministère. Je suis donc surtout confronté à la reproduction de modèles de diverses déloyautés et perversités.

La question du pouvoir est largement abordée dans les pages 102 à 105, 117 à 119, et 184-185, où Michard compare les techniques et les principes de la thérapie systémique, au moins dans sa première forme trop brillante, illustrée par Paradoxes et contre-paradoxes  de l'école milanaise :
Le systémiste risque de consacrer bien trop d'efforts à reprendre le pouvoir de conduire l'entretien et la thérapie, à une famille soudée qui joue plus fin que lui, à un jeu partiellement psychotique dont elle est encore seule à connaître les règles.
Il y avait alors dans cette école milanaise un fantasme panoptique : on va tout comprendre !
Non, on ne comprendra jamais tout ce qu'il faudrait... Le caractère toujours pluriel et multidimensionnel des réalités de chacun, persistera à nous échapper largement. Le thérapeute contextuel s'en tire autrement, en questionnant et en faisant parler sur les injustices perçues, en rétablissant le droit à parler des injustices subies, ou dont il/elle a été témoin. Ce n'est pas nouveau, mais cette fois c'est systématique.

L'auteur s'oppose aussi aux astuces des freudiens, notamment lacaniens, pour vous faire endosser à vous seul toute la responsabilité de vos échecs de vie, au nom d'un prétendu masochisme inconscient, d'une prétendue omniscience de l'inconscient. Harold Searles avait lui aussi répertorié ce genre d'astuces, de doubles contraintes diaboliques, comme des trucs pour rendre l'autre fou, dans son fameux article "The effort to drive the other person crazy". C'est bien évidemment pour cette aptitude à couvrir les pires fourberies envers son prochain, que la bourgeoisie baratineuse a adopté avec un tel enthousiasme les amphigouris à la freudienne.

Mais que fait-on de l'autre terme de l'antithèse : l'organisation de la perversité, de la fourberie, et de l'injustice ? La naïveté consistait à croire que c'était le rôle de l'appareil judiciaire de s'en occuper. Tarataboum, ils ont en pratique une toute autre mission réelle : être aux ordres du pouvoir politique pour d'une part faire semblant, afin de calmer l'opinion publique et les média, d'autre part terrifier, soumettre et pressurer le petit peuple. Re-tarataboum, le parti de la perversité, du mensonge organisé et de la calomnie à gages, est fortement représenté, et gagne fort bien sa vie, dans et surtout à la périphérie de l'appareil judiciaire, parmi les monopoles d'auxiliaires de justice.

Ceux là ne consulteront jamais un psychothérapeute pour le mal qu'ils font. C'est le même problème qu'avec un pervers sexuel : il trouve du plaisir à sa perversion, il ne demande surtout pas à changer.

Je crois être en train de préparer une solution partielle avec la fondation de Caton, censeur de la République : Al Capone n'est pas tombé sur aucun des meurtres qu'il a ordonnés, ni sur le trafic d'alcool, ni sur les innombrables corruptions de policiers et de magistrats qu'il a organisées. Non, il est tombé sur ses impôts. Aux Etats, il faut payer des impôts. Une fois Al Capone coffré pour ses impôts jamais payés, on a pu délier des langues sur le restant des crimes...

Je me propose de faire tomber l'organisation de la perversité sur ses fautes professionnelles caractérisées, qu'elle ne peut pas ne pas commettre, sur les preuves de leurs mensonges. Sinon toute l'organisation, c'est au delà de l'échelle humaine, mais au moins des pans suffisants pour faire peur à une part notable des autres pervers organisés qui ont barre sur nos vies. Au moins faire peur aux carriéristes, si les cas des fanatiques resteront incurables.


L'autre problème théorique posé par les postulats contextuels de Boszormenyi-Nagy est celui de l'évolution comparée, et du support neuroanatomique des fonctions d'évaluation de la justice et de la loyauté. A première vue, rien de plus égoïste qu'un chimpanzé... Les meurtres en bandes folles donnent une vilaine image de nos cousins. Aucun dresseur n'a jamais exhibé non plus de chimpanzé mâle, autre qu'enfant. A sept ans un chimpanzé est adulte. S'il est mâle, il veut sa place, la meilleure, et il est bien assez fort pour tuer le dresseur humain qui occupe la place de caïd.
Sauf que d'autres anecdotes donnent des pistes plus positives. Le cas de cette bande de chimpanzés de savane encerclée par les lionnes, dans les herbes hautes. Selon les observateurs,– mais je ne retrouve pas trace de la source, –le plus vieux chimpanzé, mâle, a imposé le silence le plus absolu et l'immobilité à sa bande, est allé en catimini inspecter  l'encerclement, a trouvé le trajet de fuite, a fait défiler sa troupe par là... Puis en sécurité dans un arbre ou deux, ils ont bruyamment manifesté leur joie. Les lionnes sont reparties chercher un gibier moins rusé.
Le comportement de meute de nos chiens aussi, donne une idée de ce dont nous héritons. Sur le trottoir, peu après être sortis de l'appartement, nous nous séparions, ma soeur vers sa destination, ma mère vers une autre. La chienne sloughia – lévrière de chasse à courre, nullement une chienne de berger – pile net, signifiant à ma mère qu'elle perdait une partie de sa meute, et qu'il fallait immédiatement faire quelque chose pour la rameuter. On contait aussi le cas d'une femme célibataire, qui adopta un gros chien de la SPA, pas beau à longs poils, et qui téléphonait affolée pour des conseils, et pour demander qu'on la débarrassat d'une telle catrastrophe : un chien changé d'environnement a généralement la diarrhée, et ça fait du dégât dans un appartement... Puis en soir en rentrant chez elle, moins de deux semaines après, elle s'écroula sur le carrelage de son entrée : infarctus du myocarde. Le gros chien pas beau à longs poils se coucha sur elle, ne facilita sûrement pas la respiration, mais la maintint au chaud et en vie jusqu'au matin, où on put la secourir. Inutile de vous préciser que ce couple maîtresse-chien resta soudé pour la vie.

Un autre exemple encore plus émouvant de solidarité est fourni par ces minuscules capucins, que l'on peut dresser – pas tous, certains seulement – à servir d'aides de vie à des paralysés tétraplégiques. On peut discuter de la moralité de notre exploitation de ces capucins, mais pas de leur capacité à se lier, et à aimer faire plaisir, à aimer faire vivre quelqu'un d'autre.

Quant aux circuits neuroanatomiques des fonctions de Boszormenyi-Nagy, comme du reste ceux de l'appareil psychique groupal, ou des fonctions de genius loci, inventées par Claudio Neri, la question est vierge, on ne sait rien. J'ai juste des raisons de présumer ce que ce sont surtout des fonctions d'hémisphère droit, et surtout frontales, et qu'elles sont élaborées comme surcouches des marqueurs somatiques.

Et puis se pose le problème complémentaire : Quid des circuits nerveux de la perversité, du fanatisme, de l'addiction à la guerre civile, du misandrisme victimaire ? C'étaient des solutions d'hier. C'est donc encore une élaboration à partir des marqueurs somatiques.



Bibliographie :

Michard, Pierre (2005). La thérapie contextuelle de Boszormenyi-Nagy ; une nouvelle figure dans le champ de la thérapie familiale. Editions de Boeck, Bruxelles.

Boszormenyi-Nagy Ivan. (1965). Une théorie des relations : expérience et transaction. In
Boszormenyi-Nagy Ivan. et Framo James L. (Eds) (1980). Psycho-thérapies familiales. Présentation par Daniel Widlöcher. Traduit de l'anglais par Gérard Blumen avec la collaboration de Louis Muri. Paris, Presses universitaires de France. (Traduction de : Intensive Family Therapy. New York, 1969.)

Boszormenyi-Nagy Ivan. & Spark Geraldine M. (1973). Invisible Loyalties : Reciprocity in Intergenerational Family Therapy. Hagerstown, Md., Medical Dept., Harper & Row.

Boszormenyi-Nagy Ivan et Krasner Barbara (1980). La confiance comme base thérapeutique : la méthode contextuelle. Dialogue. Recherches cliniques et sociologiques sur le couple et la famille, n° 111, 1991.

Boszormenyi-Nagy Ivan & Ulrich D. (1981). Contextual Family Therapy. In Gurman A.S. & Kniskern D.P., Handbook of Family Therapy. New York, Brunner/Mazel, p. 159-186 (chap. 5).

Boszormenyi-Nagy Ivan (1985). Commentary : Transgenerationnal Solidarity. Therapy's Mandate and Ethics. In Family Process, Vol. 24, December 1985.

Boszormenyi-Nagy Ivan & Krasner Barbara (1986). Between Give and Take. New York, Brunner/Mazel.

Boszormenyi-Nagy Ivan (1987). Foundations of contextual therapy : collected papers of Ivan Boszormenyi-Nagy. New York, Brunner/Mazel.

Boszormenyi-Nagy Ivan (1991), Thérapie contextuelle et unité des approches thérapeutiques. Dialogue. Recherches cliniques et sociologiques sur le couple et la famille, n° 111.

Boszormenyi-Nagy I. et Krasner Barbara (1991). Glossaire de thérapie contextuelle. Dialogue. Recherches cliniques et sociologiques sur le couple et la famille, n° 111, 1991, pp. 31-44.

Ducommun-Nagy Catherine (1989). L'Agenda invisible : le couple. Perspective contextuelle, Autrement.

Ducommun-Nagy Catherine (1995). « La thérapie contextuelle » in Panorama des thérapies familiales sous la direction de Mony Elkaïm, Paris, Seuil.

Heireman Magda (1989). Du côté de chez soi : la thérapie contextuelle d'Ivan Boszormenyi-Nagy. Traduit du néerlandais par Pierre Bourgeois. Paris, ESF.

Le Goff Jean-François (1999). L'enfant parent de ses parents : parentification et thérapie familiale. Paris, L'Harmattan.

Lemaire Jean-Georges (1989). Famille, Amour, Folie. Paris, Centurion.

Lemaire Jean-Marie, Chauvenet Antoinette et Despret Vinciane (1996). Clinique de la reconstruction. Une expérience avec des réfugiés en ex-Yougoslavie. Paris, L'Harmattan.

Michard Pierre et Shams Ajili Guenièvre (1996). L'approche contextuelle. Paris, Morisset.

Roegiers Luc (1994). Les Cigognes en crise. Bruxelles, De Boeck Université.

Van Heusden A. et Van Den Eerenbeent E.-M. (1994). Thérapie familiale et génération. Paris, PUF, coll. Nodule.

Message édité par: Admin, à: 2006/05/01 18:08
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Le contrôle qualité, c'est pour nous aussi ! / Re:Quelle maquette pour quel projet ?
« Dernier message par monard le décembre 20, 2005, 01:53:07 am »
J'ai bien compris que ceci n'avait pas pour vocation d'être un "forum d'expression générale", mais bien un espace collaboratif.
Dans ce cadre, vous soumettez au groupe (lequel, d'ailleurs ?) une organisation possible.
Cette trame a le mérite d'exister et d'être en parfaite cohérence avec le projet annoncé.
Mais :

1) critiquer cette organisation n'implique pas pour autant que l'on ait un projet tout ficelé en guise de contre proposition (d'ailleurs, vous faites vous-même des "contre-propositions" une rubrique à part (ces deux rubriques devraient-elles donc fusionner ?? :)).

2) "participer", ce n'est pas "organiser", c'est beaucoup plus tranquille…

3) Je pense que seule une discussion autour de la table (même virtuelle) peut conduire à un projet commun, si tel est bien l'objectif.
Car, pour l'instant il s'agit de votre projet (normal : vous êtes tout de même le maître des lieux...) ; et, dans ce cas, ma réponse précédente est claire : j'y participe si j'arrive à le "lire".
Laetitia
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Et voici l'un des pires dans le genre "Tout par slogans !" (enfin, l'un des pires du côté masculin de la guerre des sexes, car du côté féminin, on n'a que l'embarras du choix) :
C... H... est tout fier d'annoncer son http://sos-divorce.over-blog.com/.

Or voici le contenu :
Citer
Une feministe candidate en 2007

Ségolène Royale tente une percée au sein de son parti pour se porter candidate en 2007. 

Cela serait un désastre pour la famille de voir cette femme à la tête de l'état.

Il ne se passe une interview dans sa bouche où l'on entend sa haine des hommes avec une doctrine féministe dépassée.
Cette ex ministre de la famille, mère de plusieurs enfants,  condamne toujours le mariage dans sa propre situation.

Ce qui augure des réformes qu'elle ferait contre la famille et les hommes pour privilégier sa doctrine féministe.
Mais pas l'ombre d'une preuve ni de citation, ni de références. Sans doute sommes-nous trop infantiles pour être capables de lire les preuves ?

L'un des fins mots de l'affaire est en fait que C... H... ne maîtrise ni l'écrit ni la communication écrite, et refuse d'apprendre, pour cause d'omniscience infuse. En bon narcisse imbu de sa supériorité... D'où ses interventions si laconiques, si mal foutues, bourrées de fautes.

Puis en bon malade du narcissisme, C... H... fait assaut de menaces, de haine et d'insultes, à la moindre critique de cette totale absence de méthode ni de discipline.
Pendant quelques heures on a pu le contempler en entier à http://www.paternet.net/salon/forum/viewtopic.php?t=3425. Puis il a été encore une fois en panne de longue durée, puis il a charcuté une preuve aussi compromettante. –

J'en ai conservé une copie en archives, qu'il est temps de publier :
http://caton-censeur.org/resources/Jeanpapol/le_blog_de_sos-divorce.htm.
On y remarquera notamment cet usage du voyou, du malade mental dangereux, comme prétexte pour jouer les centristes : " Je donne une torgnole à gauche et une torgnole à droite, donc je suis juste...". Garder dans un forum ce malade de Charlot/Incognito/Jeanpapol/Jean-Paul_Douhait, à titre de voyou bien commode pour molester les intellectuels dont on est jaloux, c'est déjà une faute très lourde, indigne d'un administrateur adulte.

Quant au blog, il demeurera : ils en sont bien trop fiers.

A ce niveau là, il n'existe plus aucune différence morale entre nos organes de presse de pères, et les gangs misandres tels que Maman-Solo, ou les .HyènesdeGuerre, ou le Klub S°S à Michèle. De part et d'autre on se soupçonne, s'insulte et se hait sous le masque des slogans. L'astuce est juste de prétendre qu'on adhère au bon slogan, à l'omniscience et à la toute-science, et que par conséquent on a raison et qu'on est désormais puissant et omniscient, contre l'Autre, le mauvais, le méchant, l'adepte du mauvais slogan, à qui on peut faire les pires procès d'intentions.

Tel est le drame usuel de la dynamique du militantisme : elle aboutit à sélectionner des leaders pas toujours paranoïaques, mais du moins en quête frénétique de pansements sur leurs blessures narcissiques... Les slogans et la guerre civile ne servent en réalité qu'à camoufler la blessure béante du narcissisme d'un tout petit garçon, ou d'une toute petite fille, terrifiés à vie.

George Cattlett Marshall avait pour principe de ne jamais laisser à son poste un officier qui y échouait. Il précisait "Ses hommes ne méritent pas d'être mal commandés. Ils risquent leur  vie, et cela ne mérite pas notre mépris. Et lui ne mérite pas d'être maintenu face à son incompétence, à ses carences. Quant à savoir ce que nous allons faire de lui maintenant, et par qui allons nous le remplacer, ce ne sont que les questions suivantes". Appliquant fermement ces principes, Marshall a ainsi formé le plus brillant et le plus solide corps d'officiers supérieurs, que les USA aient jamais eus.

Christophe H... eût du être relevé de son commandement à temps. Tout le monde y aurait gagné, et lui aussi.

Qui aurait dû prendre la relève, ce n'est que la question suivante.
Il y avait pas mal de mesures à prendre, et j'en ai déjà publié une liste, qui a été effacée immédiatement. Elles n'ont jamais été prises.

Voilà un exemple consternant de plus, de la dérive des gens et des institutions gouvernés par le narcissisme : ils perdent toute notion de leur mission, et du service qu'ils ont à rendre, ils ne sont plus au service que d'eux-mêmes, contre le restant du monde.
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Le contrôle qualité, c'est pour nous aussi ! / Quelle maquette pour quel projet ?
« Dernier message par Jacques le décembre 18, 2005, 12:16:57 am »
laetitia.monard a écrit:

Citer
2) même si les membres d'un forum ne sont souvent connus que par leurs pseudos, on peut se faire une idée de leur profil avec leurs différents messages : je n'ai vu aucune fonction archivage de ce type ici, et c'est dommage.

Laetitia

Oui, Simpleboard, devenu Joomlaboard, est bien moins riche que ce à quoi vous êtes habituée avec phpBB. Toutefois la fonction Recherche fonctionne parfaitement, au moins pour les faibles charges jusqu'à présent. En revanche, il faut savoir d'avance ce que l'on recherche. On n'est pas quidé par les noms d'auteurs, ni par le volume de leurs publications. Ce sera bientôt le prochain module à installer : Community Builder, dès qu'il y aura moins de bogues dans la RC2, et que sa francisation sera complète.
Le meilleur concurrent vBulletin est absolument superbe. On peut l'admirer sur le site de Joomlafacile, à http://forum.joomlafacile.com/. Mais il faut le payer 160$.

De mon côté, c'est clair et niet : je n'ai pas de sous, et je n'ai encore rien organisé pour payer les frais par la pub. Je dois m'en tenir au libre et gratuit, sauf si d'autres que moi prennent en charge une meilleure organisation.
Donc Joomlaboard sur le portail de discussions générales de Caton.
Mais il y a un 'fudforum' de niveau voisin, intégré à egroupware.
Or j'ai pris le pari, risqué, de mettre egroupware, logiciel de niveau professionnel, à disposition du travail en groupes, projets par projets. Si mon hébergeur va servir les demandes dans un temps décent, et si le trafic autorisé, de 20 Go/mois, va exploser ou non, restent des inconnues.

Ce qui m'a fait reculer à prendre phpBB, c'est qu'il est réputé pour faire sauter les hébergements mutualisés : si quelqu'un fait une recherche par mots-clés, il peut facilement prendre 1 Mo de mémoire, et tous les autres mutualisés doivent attendre que ce moulinage pour répondre à une demande, ait abouti, d'où des pénalités des hébergeurs envers ce site, la forte incitation à louer plus gros, notamment un serveur dédié. Du reste la plupart des ouebmestres de forum phpBB effacent le fichier d'index par mots-clés, qui grossit bien trop vite, ou le limitent au mois en cours.

J'ignore si vBulletin a des algorithmes de recherche nettement plus performants, ou si c'est l'hébergement site5.com qui est tellement bon, mais Joomlafacile a une fonction de recherche très efficace.

Citer
Ce forum manque de lisibilité :

1) il y a beaucoup trop de rubriques; elles seront peut-être nécessaires lorsque le train sera en marche, mais elles ne peuvent que rebuter dans un premier temps. Elles me font penser à une immense bibliothèque, or telle n'est pas la mission d'un forum. Je crois plutôt que ce sont les différentes interventions qui vont servir de vecteurs aux dossiers. Ainsi, les "rubriques" devraient davantage répondre aux besoins des intervenants, actifs, vivants : une place publique où ce sont les échanges qui déterminent et informent les idées, voilà ce qui conviendrait mieux à l'idée que je me fais d'un forum.
En revanche, il faut garder l'idée de classer et répertorier les faits avec le plus d'efficacité possible. Mais l'existence même d'un pré-classement trop minutieux induit déjà la lenteur des échanges, ne serait-ce que parce que c'est fastidieux.

Je ne visais pas le forum d'expression générale.
Dans mon esprit, je ne visais nullement la concurrence avec les forums existants, mais la coopération. La paranoïa aiguë de Christophe et de ses concurrents risque de m'obliger à revoir la question. Je n'y étais pas prêt.

Mais vous, quelle serait votre maquette, pour quel projet, quel profil d'institution ?

Mon premier projet pour les jours qui viennent :
[Réglé]
Permettre d'ajouter des commentaires aux articles existants, ou à venir. Cela augmentera déjà l'interactivité. Ce dimanche 18 j'ai déployé en local deux composants candidats pour cette fonction. Aux tests, yapafoto, c'est akocomment qui convient, et qui est maintenant actif.

Message édité par: admin, à: 2005/12/19 13:01
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