benjamin écrit:Hitler, ... ont en commun de n'avoir pas connu leur père. Pas de père, pas de cadre, pas de formation au monde qui soit canalisée, ordonnée par le jugement du père. Sans père, tout devient alors possible pour une soumission, pour un autre respect, pour une autre reconnaissance que celle du père absent. Commencent alors les idéologies de substitution qui vont remplacer le père manquant, honni, mort. Cela s'appelle La Grande Allemagne vue comme "une race supérieure" ou bien encore La Grande France, celle du terroir, la seule qui vaille de Jeanne d'Arc à Pétain...
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Houla ! Quelques libertés prises avec la réalité biographique.
Si, Adolf avait un père, fort tyrannique et violent. Adolf trompait la douleur en comptant les coup de ceinture à haute voix, et il continué adulte à cauchemarder en comptant à haute voix.
Il avait aussi une tante à la maison, schizophrène, d'où sa rage d'exterminer ensuite les malades mentaux.
Il avait une mère, incapable de résister au père et de le défendre.
C'est elle que Adolf ensuite a subjugué, sous la forme de la foule allemande.
Adolf Hitler a connu son père, mais ne l'a jamais reconnu. Père décédé, il a erré sans but et sans projet, à Wien d'abord, puis à München. Seule la guerre lui a fourni un projet, externe ; devenu "estafette", il a été chargé en réalité d'espionner le moral des troupes, avec l'avantage inestimable de coucher à la caserne, dans un lit, et non dans les tranchées. Puis lors de la révolution spartakiste, il a été chargé d'espionner ses camarades de caserne, puis d'infiltrer un groupe extrémiste, dont il est devenu le chef...
Il ne savait pas travailler, il ne savait aucun métier, et il ne voulait surtout pas travailler. Ses chefs glauques, extrémistes antisémites lui ont fourni l'occasion de vivre de la politique, de haine.